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La moitié des études biomédicales seraient fausses, selon The Lancet

by jamel MOUHLI
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Richard Horton Journaliste Richard Horton a été fusionnée avec cette page Richard Horton est, en 2011, le rédacteur en chef de The Lancet, un journal médical britannique. Il a étudié à l'École secondaire de Bristol de 1973 à 1980 et à l'Université de Birmingham de 1980 à 1986, recevant son Bachelor of Science en 1983.

https://www.facebook.com/FranceSoir/videos/128800375753663

par Vincent Verschoore (son site)

La littérature médicale se prend un pavé en pleine tronche

mercredi 1er juillet 2015

Richard Horton Journaliste Richard Horton a été fusionnée avec cette page  Richard Horton est, en 2011, le rédacteur en chef de The Lancet, un journal médical britannique. Il a étudié à l'École secondaire de Bristol de 1973 à 1980 et à l'Université de Birmingham de 1980 à 1986, recevant son Bachelor of Science en 1983.

Richard Horton Journaliste Richard Horton a été fusionnée avec cette page Richard Horton est, en 2011, le rédacteur en chef de The Lancet, un journal médical britannique. Il a étudié à l’École secondaire de Bristol de 1973 à 1980 et à l’Université de Birmingham de 1980 à 1986, recevant son Bachelor of Science en 1983.

 

 

 

Faisant état des choses autrement, Horton dit carrément que les grandes compagnies pharmaceutiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des échantillons trop petits pour être statistiquement significatifs, ou bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques ayant des conflits d’intérêt flagrants, ils doivent plaire à la compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions. Au moins la moitié de tous ces tests ne valent rien ou sont pires, affirme-t-il. Les médicaments ayant un effet majeur sur la santé de millions de consommateurs, ce trucage équivaut à un manquement criminel et à de la malversation.

Ce dont parle Horton, le financement par l’industrie d’études thérapeutiques afin de mettre au point des médicaments ou des vaccins commerciaux, soi-disant pour aider les gens, sert à former le personnel médical, les étudiants en médecine et autres.

Le doute voire la contestation, par une partie non négligeable de la population ayant accès aux vaccins et médicaments promus par l’industrie pharmaceutique, des réels mérites de ces produits passe généralement, auprès les gens dits “sérieux”, pour une plus ou moins dangereuse dérive irrationnelle et sectaire.

Parmi les gens réputés “sérieux”, le Dr Richard Horton, éditeur en chef du fameux magazine médical dit “de référence” The Lancet, écrivait ceci dans le volume 385 du 11 avril 2015, à propos de la science biomédicale :

Une bonne partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est sans doute tout simplement fausse.

Affligée par des études sur de petits échantillons, des effets minuscules, des analyses exploratoires non valables, pétrie de flagrants conflits d’intérêts, avec de plus une obsession de participer aux tendances à la mode mais sans importance, la science à pris un virage vers l’obscur.”

Ah. Pas très surprenant pour qui suit cette industrie avec un oeil un peu critique, et les quelques grands arrangements financiers entre les tribunaux et certaines entreprises pharmaceutiques pour éviter les procès apparaissent de temps en temps dans la presse mainstream (vor sur ce blog : Big Pharma à l’amende), mais ici c’est du lourd.

Contexte : Richard Horton publie ce brûlot suite à une conférence tenue au Wellcome Trust à Londres sur le thème “Reproductabilité et fiabilité de la recherche biomédicale”. Les règles très particulières de cette conférence empêchent aux participants de divulguer les sources des informations qui y sont présentées, mais Horton ajoute :

L’aspect endémique de ce mauvais comportement est alarmant. Dans leur quête d’une histoire captivante, les scientifiques trop souvent sculptent leurs données pour les rendre raccord avec leur conception du monde. Ou ils rétrofitent certaines hypothèses afin de les concilier avec leurs données. Les éditeurs de journaux (scientifiques, ndt) méritent leur part de critique. Nous aidons et facilitons les plus mauvais comportements. Notre reconnaissance du facteur d’impact nourri une compétition malsaine pour une place dans les quelques journaux les plus réputés.”

Horton fait le tour des éléments qui lui semblent participer à ce comportement délétère et dangereux de la communauté biomédicale, avant de proposer des remèdes. Il cite notamment la méthode développée en physique des particules :

Une des propositions les plus convaincantes vient de l’extérieur de la communauté biomédicale. Tony Weidberg est un Professeur de physique des particules à Oxford. Suite à une suite d’erreurs importantes, la communauté autour de la physique des particules investi aujourd’hui de grands efforts dans la vérification et la revérification intensive des données avant publication. En filtrant les résultats au travers de plusieurs groupes de travail, les physiciens sont encouragés à critiquer. Les bonnes critiques sont récompensées. L’objectif commun est d’obtenir un résultat fiable, et les incentives des scientifiques sont en phase avec ce but.”

Mais il ajoute que la route sera longue, les leaders de la communauté biomédicale n’étant guère motivés à initier une telle remise en question. Son article est disponible ici (en anglais).PIIS0140673615606961

Dans le même ordre d’idées, le Dr Lucija Tomljenovic, du groupe de recherche Neural Dynamics, département d’ophtalmologie et sciences visuelles à l’université de British Columbia, publiait en mars 2011 une étude révélant que les fabricants de vaccins, entreprises pharmaceutiques et autorités sanitaires ont connaissance des multiples dangers associés à la vaccination mais ont choisi de les cacher au public. Article intégral ici (en anglais aussi, désolé…) BSEM-2011

Je peux aussi citer le Dr Marcia Angell, docteur médical et ancienne éditrice en chef du New England Medical Journal, un autre journal médical réputé, qui dit ceci :

Il est simplement devenu impossible de croire en grand chose des publications en matière de recherche clinique, ou de dépendre de l’avis de médecins dignes de confiance ou de guides médicaux de référence. Je n’ai aucun plaisir à arriver à cette conclusion, atteinte lentement sur deux décennies en tant qu’éditrice du New England Journal of Medicine.”

Elle a par ailleurs publié un livre intitulé “Drugs Companies and Doctors : a story of corruptiion” en 2009.

Il faut traiter la communication médicale comme on traite la communication politique : avec le plus grand scepticisme.

 

Cet article est quelque part la suite d’un article sur le même sujet en 2012, “Sciences de la vie, dangers mortels ?” suite à la publication par un ancien responsable de la recherche sur le cancer chez Amgen Inc, Glenn Begley, qui à découvert après une minutieuse recherche, qu’un grand nombre d’études précliniques sur le cancer – dont de nombreuses réalisée par des labos universitaires – ne sont pas fiables.

Deux articles parmi d’autres (mot-clé “pharma” sur ce blog) sur à peu près le même thème :

http://www.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140-6736%2815%2960696-1.pdf

« Un grand nombre de publications [scientifiques] est incorrect. Je ne suis pas autorisé à dire qui a fait cette remarque puisqu’on nous a demandé de respecter les règles de Chatham House. On nous a également demandé de ne pas photographier les diapositives. Ceux qui ont travaillé pour les agences gouvernementales se sont plains du fait que leurs commentaires avaient été mis de côté, étant donné que les élections britanniques à venir ont révélé qu’ils vivaient en « purdah », à savoir un état terrifiant où l’on restreint la liberté de paroles des membres d’un gouvernement. Pourquoi existe-t-il un tel acharnement à propos de la confidentialité et du manque de référencement des sources ? Parce que ce colloque – portant sur la reproductibilité et la fiabilité des recherches biomédicales, qui s’est tenu la semaine dernière au Wellcome Trust à Londres – a touché à l’un des problèmes les plus sensibles de la science moderne : l’idée que quelque chose s’est fondamentalement mal déroulé avec l’une des plus belles créations humaines. Le procès contre la science est simple : une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est probablement fausse. Affligée par des études ne comportant qu’un petit échantillonnage, des effets minimes, des analyses de laboratoire non valables et de flagrants conflits d’intérêt, et, en plus, la poursuite obsessive de tendances « à la mode » pour le moins douteuses, la science a pris un tournant vers l’obscurité. Comme l’un des participants le soulignait, « de mauvais procédés donnent [aussi] des résultats ». L’Académie des Sciences Médicales, le Conseil de la Recherche Médicale et le Conseil de la Recherche Biotechnologique et des Sciences Biologiques ont désormais leur réputation en jeu suite à une investigation portant sur ces pratiques scientifiques incertaines. L’endémicité apparente des mauvais comportements liés à la recherche scientifique est alarmante. Dans leur lutte pour raconter une histoire convaincante, les scientifiques façonnent trop fréquemment les données afin que ces dernières s’adaptent aux conclusions qu’ils désirent [initialement] obtenir. Mais, en plus de cela, les scientifiques agissant de la sorte n’ont pas d’autres choix que de modifier leurs hypothèses afin qu’elles puissent s’accorder avec leurs données. Dès lors, les éditeurs de ces revues scientifiques méritent également d’être mis sous les feux des projecteurs. Par de tels actes, nous aidons et incitons les pires comportements. Notre concession vis-à-vis du facteur d’impact alimente une compétition malsaine visant à gagner une place de choix dans une revue scientifique sélecte. Notre amour invétéré de « l’importance » pollue la littérature [scientifique] avec beaucoup de statistiques issues des meilleurs contes de fées. Nous rejetons d’importantes confirmations. Les revues scientifiques ne sont pas les seules à blâmer. Les universités sont dans une telle lutte perpétuelle pour l’argent, le talent et les paramètres avantageux que cela favorise la réduction du champ des possibles, comme la revue à facteur d’impact élevé. Des procédures d’évaluation nationales, comme le Research Excellence Framework (REF), incitent à de mauvaises pratiques. Et les scientifiques « individuels », incluant les plus célèbres d’entre eux, ne font rien pour remettre dans le droit chemin la culture de la recherche, qui vire de temps en temps à la faute. Peut-on résoudre les problèmes liés aux mauvaises pratiques scientifiques ? Une bonne partie du problème réside dans le fait que personne n’est incité à trouver ce qui est vrai. Au lieu de cela, les scientifiques sont incités à être productifs et novateurs. Un serment d’Hippocrate adapté à la science serait-il en mesure de l’aider ? Il est certain que l’on n’ajoutera pas plus de paperasserie et autres formalités administratives dans le domaine de la recherche. Au lieu de changer les motivations, peut-être pourrait-on retirer l’ensemble des motivations d’un seul bloc. Ou insister sur la reproductibilité des déclarations fournies dans les papiers de recherche et les demandes de subvention. Ou encore mettre en avant la collaboration, et non la compétition (ou concurrence). Ou bien insister sur le pré- enregistrement des protocoles scientifiques. Ou alors mieux récompenser l’examen des publications par les pairs, aussi bien avant qu’après. Ou améliorer la formation liée à la recherche scientifique et le mentorat. Ou, enfin, mettre en œuvre les recommandations de nos « Séries » sur la valeur accrue de la recherche, publiées l’an dernier. Une des propositions les plus convaincantes est venue de l’extérieur de la communauté biomédicale. Tony Weidberg est professeur de physique des particules à Oxford. En se servant de l’exemple de plusieurs erreurs très médiatisées, la communauté de physique des particules met désormais en œuvre beaucoup d’efforts dans la vérification et la re-vérification intensives des données avant la publication. En filtrant les résultats, grâce à des groupes de travail indépendants, les physiciens sont encouragés à critiquer. Une bonne critique est récompensée. Le but est d’obtenir un résultat fiable, et les motivations pour les scientifiques sont ordonnées autour de ce but. T.Weidberg a eu peur que l’on fixe la barre beaucoup trop basse concernant les résultats de la biomédecine. En physique des particules, la signification est fixée à 5 sigmas (σ) – une valeur p égale à 3,5 × 10^(-6) ou équivalent à 1 chance sur 3,5 millions (si le résultat n’est pas vrai, ceci est la probabilité que les données soient aussi extrêmes qu’elles puissent l’être). La conclusion du colloque était que quelque chose doit être fait. En effet, tous ont semblé admettre qu’il était en notre pouvoir de faire quelque chose. Mais de là à définir précisément que faire ou comment le faire, il n’y a aucune réponse ferme. Ceux qui ont le pouvoir d’agir semblent penser que quelqu’un d’autre devrait agir en premier lieu. Et chaque action positive (i.e. financer des reproductions de qualité) a un contre-argument (la science deviendra moins créative). La bonne nouvelle est que la science commence à prendre très sérieusement conscience de certaines de ses pires défaillances. La mauvaise nouvelle est que personne n’est prêt à faire le premier pas pour nettoyer le système. Richard Horton Rédacteur en chef de The Lancet email : richard.horton@lancet.co Lien Web original : Offline: What is medicine’s 5 sigma?

Gardasil, syndrôme de l’hypocrisie pharmaco-politique

Journée mondiale de la lutte contre le Sida, revisitée

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/la-moitie-des-etudes-biomedicales-169181

http://www.thelancet.com/

http://rhubarbe.net/blog/2012/07/04/gsk-co-les-big-pharma-a-lamende/

http://rhubarbe.net/blog/wp-content/uploads/2015/06/PIIS0140673615606961.pdf

 

A l’heure où le rôle nocif du cholestérol vient d’être taillé en pièce, où les vacccins fort contestables sont de plus en plus contestés, et après bien d’autres scandales scientifiques, le rédacteur en chef du Lancet, la revue médicale la plus estimée au monde, le Dr. Richard Horton en rajoute une petite couche, avec un sacré pavé dans la mare aux canards :

« Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. »

Il n’est pas le seul à médire, vous le verrez plus loin.

Comme à mon habitude, je ne fais que reprendre (avec un peu de retard, je ne l’avais pas vue plus tôt, en Juin) une info dont je ne suis pas l’auteur. C’est William F. Engdhal le coupable, et je lui en suis très reconnaissant.

 

 

Déclaration choc d’un initié de Big Pharma !

27 Octobre 2016

On ne peut rien dire de plus, ni même commenter cette déclaration qui se suffit à elle même. Sauf peut-être qu’il n’est pas le seul à le dire et pourtant rien n’est fait pour faire cesser ce carnage.


Un aveu choquant de l’éditeur de The Lancet, la revue médicale la plus estimée au monde, a été pratiquement ignoré par la grande presse et les médias dominants. Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, a récemment fait une annonce disant qu’un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses.

Horton a déclaré :


« Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. »


Faisant état des choses autrement, Horton dit carrément que les grandes compagnies pharmaceutiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des échantillons trop petits pour être statistiquement significatifs, ou bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques ayant des conflits d’intérêt flagrants, ils doivent plaire à la compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions. Au moins la moitié de tous ces tests ne valent rien ou sont pires, affirme-t-il. Les médicaments ayant un effet majeur sur la santé de millions de consommateurs, ce trucage équivaut à un manquement criminel et à de la malversation.

Ce dont parle Horton, le financement par l’industrie d’études thérapeutiques afin de mettre au point des médicaments ou des vaccins commerciaux, soi-disant pour aider les gens, sert à former le personnel médical, les étudiants en médecine et autres.

Horton a écrit ses commentaires choquants après avoir assisté à un symposium au Wellcome Trust de Londres, sur la reproductibilité et la fiabilité de la recherche biomédicale. Il a constaté la confidentialité, ou règles de « Chatham House », faisant que les participants ne doivent pas révéler les noms. « « Beaucoup de ce qui est publié est incorrect. » Je ne suis pas autorisé à dire qui a fait cette remarque car nous avons été invités à observer les règles de Chatham House. Il nous a aussi été demandé de ne prendre ni photos, ni diapositives. »

Autres voix

Le Dr Marcia Angell, un médecin, a longtemps été rédacteur en chef du New England Medical Journal, considéré comme l’une des autres revues médicales évaluées par les pairs les plus prestigieuses du monde. Angell a déclaré,

Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine.

Harvey Marcovitch, qui a étudié et écrit sur la contrefaçon des tests médicaux et la publication dans les revues médicales, écrit, « les études montrant les résultats positifs d’un médicament ou d’un appareil analysé, sont plus susceptibles d’être publiées que les études « négatives » ; les éditeurs en sont en partie responsables, mais aussi les sponsors commerciaux, dont les études bien menées du point de vue méthodologique, mais dont les résultats sont défavorables, ont tendance à rester dans les cartons… »

Au Groupe de recherche sur la dynamique neuronale du Département des sciences ophtalmologiques et visuelles de l’université de British Columbia, le Dr Lucija Tomljenovic a obtenu des documents montrant que, « les fabricants de vaccins, les compagnies pharmaceutiques et les autorités sanitaires, connaissent les multiples dangers associés aux vaccins, mais ont choisi de les cacher au public. C’est de la tromperie scientifique, et leur complicité suggère que cette pratique continue encore aujourd’hui. »

Le Dr Horton de The Lancet conclut : « Ceux qui ont le pouvoir d’agir semblent penser que quelqu’un d’autre devrait le faire en premier. Et chaque action positive (par exemple, le financement de reproductions d’études bien pourvues) se voit opposer un argument (la science deviendra moins créative). La bonne nouvelle, c’est que la science commence à prendre très au sérieux certains de ses pires défauts. La mauvaise nouvelle, c’est que personne n’est prêt à prendre les premières mesures pour nettoyer le système. »

Dans le monde entier, la corruption de l’industrie médicale est un énorme problème, peut-être plus grave que la menace de toutes les guerres réunies. Sommes-nous comme hypnotisés ? Avons-nous une foi aveugle en l’infaillibilité de nos médecins simplement parce qu’ils ont une blouse blanche ? Et, à leur tour, ont-ils une foi si aveugle envers les revues médicales pour recommander tout nouveau remède ou vaccin présenté prodigieux, qu’ils s’empressent de prescrire sans tenir compte de ces problèmes plus profonds ?

NEO, William F. Engdahl

Consultant en risque stratégique et conférencier, William F. Engdahl est titulaire d’un diplôme en politique de l’université de Princeton et auteur de best-sellers sur le pétrole et la géopolitique. Article écrit à l’origine pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

Original : journal-neo.org/2015/06/18/shocking-report-from-medical-insiders/

Traduction Petrus Lombard pour Réseau International

via SOURCE

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-litterature-medicale-se-prend-185949

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